Premier volet de notre série estivale consacrée à la littérature corse contemporaine, animée par notre rédacteur Kevin Petroni : retour aujourd’hui sur l’œuvre de l’écrivain Marco Biancarelli. Né en 1968, à Blida, Marco Biancarelli s’est rapidement imposé comme l’un des écrivains les plus brillants de son époque. Novelliste, poète, dramaturge, romancier de génie, Marco est notamment l’auteur de Murtoriu, quireprésente un des premiers chefs d’œuvre du XXIe siècle avec Orphelins de Dieu, La Route de Mac Carthy, Les Bienveillantes de Jonathan Littell et Le Sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari. Voici un essai sur une partie de son univers.
Comment ne pas songer, lorsqu’on évoque l’œuvre de Marco Biancarelli, à la célèbre acception de Georg Lukács dans La Théorie du roman faisant de ce dernier « l’épopée d’un monde sans dieux »1? Comment ne pas y songer, en effet, alors que Marc-Antoine Cianfarani, le héros d’un monde rural en pleine décomposition, répond aux errements littéraires de Marco, le héros de 51 Pegasi, dix ans plus tard, dans une Corse devenue une fiction pour touristes; comment ne pas revenir à ce thème de la maturité, si présent dans les écrits de jeunesse de Georg Lukács, si présent dans ce qui constitue la perte des idéaux que le gros œuvre de Marco Biancarelli, depuis la publication de Prisonniers jusqu’à celle d’Orphelins de Dieu, ne cesse d’explorer, d’affirmer, d’inscrire dans la littérature corse contemporaine?
Ce thème de « la virilité mûrie », qui a fait le propre du roman selon les théoriciens marxistes du début du XXe siècle, marque dans les écrits de l’auteur une prise de conscience majeure pour toute la communauté corse et bien au-delà, une rupture religieuse, morale, personnelle, dont les romans, les recueils de nouvelles, disons les fictions que Marco Biancarelli a écrites dessinent sans cesse. Cette prise de conscience, commençant dans le chaos d’un village de montagne au XIXe siècle, s’aggravant par la désertification des Terres pendant la Première Guerre mondiale, s’achevant par le sacre de la société de consommation, se nomme le moderne, si l’on pense avec Jacques Le Goff que « la conscience de modernité » naît du « sentiment de rupture avec le passé »2, d’un « esprit antique (…) s’attach(ant) aux héros, aux chefs d’œuvre, aux exploits » là où « l’esprit moderne (…) se nourrit du quotidien, du massif, du diffus »3. Dans cet article, je voudrais traiter de l’arrachement du sujet à son passé, à la tradition qu’il a construite comme moyen de résistance à la société de son temps, afin de signifier la cité des hommes qui s’annonce, une cité sans Dieu, sans mémoire, sans histoire, dans laquelle une communauté orpheline s’apprête à vivre.
Une crise intime
Lorsqu’on préfigure une épopée sans dieux, on est contraint d’imaginer une crise de la filiation, du religio entre l’homme et sa patrie, son père et son patrimoine, son village et sa langue.
Dans des travaux précédents portant sur la crise du sujet dans Murtoriu, auxquels je renvoie d’ailleurs le lecteur4, il m’est arrivé de développer largement ce thème. Brièvement, je dirai qu’il s’agit pour Marc-Antoine d’un deuil personnel, la mort du père, qui s’étend à son environnement: le village, tout comme la librairie et la langue corse, deviennent des lieux de mémoire autant que des lieux de refuge. Seulement, cette crise de la filiation ne se retrouve pas uniquement dans Murtoriu, celle-ci est également présente dans Orphelins de Dieu, dans la mesure où le héros principal, dénommé l’Infernu, abandonne son patronyme au profit de cette dénomination démoniaque, métaphore de tout arrachement historique. Après tout, l’Infernu n’est-il pas « une valeur marchande incontestable »5, sorte de héros dévalué dont la principale fonction est de venger l’honneur des familles blessées? L’Infernu n’est-il pas celui qui abandonne sa Terre, sa famille, son héritage, par appât du gain et du sang mêlés? Métamorphose de l’homme en prédateur, du chasseur en soldat, du soldat en bourreau, l’Infernu n’est-il pas ce héros à qui « (Dieu) n’allait pas tarder à demander des comptes pour tous les actes innommables qu’il avait commis »6? Condamné à l’oubli du fait même de sa dénomination, ne désignant plus qu’une virtualité, toujours suspecté d’inexistence, l’Infernu incarne l’idéal-type du brigand condamné à un retour (nostos) forcément ulysséen, forcément épique, sur les traces de son propre reniement.
Néanmoins, si la rupture entre le sujet et sa patrie peut s’exprimer selon une terminologie relevant du sacré, elle se traduit aussi, de manière concrète, par une destruction du lien unissant l’homme au village familial. Que ce soit dans la première nouvelle de Prisonniers, faisant référence, « loin des cartes postales », à un « pays de merde » où « le temps n’existe pas »7, emprisonnant le sujet sur un sol qu’il ne reconnaît plus, ou encore à cette recommandation, dans Saint-Jean à Patmos, « NE VENEZ PLUS PAR ICI (ROCCA PATIMA)! IL N’Y A RIEN À VOIR ICI! IL N’Y A PLUS QUE LES MORTS ET LES FOUS »,désignant le village comme un lieu de la marginalité, le héros rompt directement avec ce qui devient, pour reprendre les termes de Marc-Antoine Cianfarani, une« non-zone ». Par ce biais, une nouvelle métamorphose se réalise donc, marquée notamment par une difficulté biologique des hommes, celle de résister à l’hiver, difficulté qui s’explique par l’urbanisation et que l’on retrouve aussi bien dans Murtoriu que dans 51 Pegasi en passant par Prisonniers. Je cite: « L’hiver non plus ne vaut pas grand-chose. Il nous rend tous fous, il est long à n’en plus finir, même qu’en plus, souvent, on doit l’attendre»8 Cette métamorphose traduit alors la transformation du village, lieu de la civilisation, en lieu d’aliénation.
Et si le village prépare le sujet à devenir « autre », s’il le prépare à rompre définitivement avec la ruralité, cela prend forme dans un univers de la fête, composé de soirées sur la plage, de sexe et de drogue, un univers consumériste dans lequel les prédateurs comme Don Pierre et Andria se complaisent, un univers dans lequel ils semblent régner. Cela n’empêche pourtant pas Don Pierre, dans Murtoriu, d’être saisi par les tremblements d’une crise existentielle similaire à celle de Tchen dans l’incipit de La Condition humaine, à ceci près que les moustiques sont remplacés par un gecko. En effet, le meurtrier de Mansuetu, le berger des Terres, ami de Marc-Antoine, détenteur du pacte qui unit les Cianfarani aux Chirgoni, celui qui pratique une sexualité violente sur les plages de Corse, lorsqu’il jette son regard « en direction de l’église, (où l’)on pouvait voir passer une voiture de gendarmes, lentement »9, étouffe et sent « des larmes de douleur » couler de ses yeux. Je trouve que cette crise métaphysique, causée par la chaleur étouffante, régnant sur un monde de voleurs et d’assassins, participe à l’élaboration d’un triomphe, celui du nihilisme, sur une terre où chacun espère encore la condamnation de Dieu pour se sauver. Cette absence de condamnation révèle alors la véritable sentence imposée aux personnages, car, au-delà des errements et des plaintes, c’est tout une communauté qui se trouve plongée dans un abîme, c’est toute une communauté que le roman désigne du doigt et invite à l’exil.
Une crise communautaire
Quand Jacques Le Goff s’intéresse au moderne, il fonde celui-ci sur un événement historique majeur, un événement servant de point de bascule à toute une communauté. C’est aussi le cas de Marco Biancarelli, qui établit le moderne à partir du thème de la Première guerre mondiale, car le conflit déplace tous les hommes de la campagne au combat, il les entraîne dans une véritable épopée qui se conclue par le chaos et le désastre. Cette déchéance entraîne trois crises communautaires: la victoire de l’universalisme, la désertification rurale et la critique de la nation.
On définit l’universalisme comme un système de valeurs légitimé par le plus grand nombre. Dans ce système totalisant, aucune pensée ne doit échapper à la communauté dominante et aucune pensée ne doit être diffusée dans l’espace public si ce ne sont les idées dominantes. C’est ce que Marc-Antoine Cianfarani nomme « la vision du monde depuis ce centre des certitudes »10. Le pouvoir est exercé par « les centres », à savoir les villes. Cela s’explique par le nombre d’habitants, plus important dans le domaine urbain, mais aussi par ce qui fonde la valeur dans la société de consommation, à savoir l’argent. Alors que la société rurale, organisée de manière horizontale, se fondait sur la transmission du savoir-pratique des anciens, la société de consommation, démocratique, repose sur le nombre d’individus qui croient aux valeurs de la ville (individualisme, culte de la performance, commerce) et à l’interchangeabilité de chaque homme relégué au rang de simple consommateur. C’est de ce culte que Marco traite dans 51 Pegasi, lorsque « la mode était de faire de l’argent » et que les hommes se rêvaient en dominateurs, se percevaient comme « les prédateurs les plus froids » à l’idée de « dépersonnalis(er) », de « déshumanis(er) »11 les « victimes » de leur règne.
Après l’universalisme, la deuxième crise traversée par la société corse s’impose de manière évidente: la désertification du village au profit des villes. Celle-ci n’est que la cause de cette domination. L’étymologie du mot urbain, terme provenant d’urvare, l’outil permettant de creuser un sillon autour d’un centre, démontre que la ville a un but: s’étendre de manière presque infinie au point d’encercler et d’étouffer le village, d’en faire, en quelque sorte, un asile accueillant les recalés du système consumériste. Dès lors, le village devient à la fois le lieu d’un étouffement et le lieu d’un effondrement: investi pour enfermer des marginaux, dépouillé pour supprimer toute trace d’une société ancienne. Pour Marc-Antoine Cianfarani, il désigne une « coquille, asphyxiée par les pins et les châtaigniers »12; pour le narrateur d’Orphelins de Dieu, « (…) un bastion, une forteresse qui surgissait des oliveraies pour défier seule la mer et les îles d’un horizon de brume »13. Tout un univers fait de ruines, que ce soit celles du village d’Orphelins de Dieu14 ou du Casteddu de Murtoriu15, se construit selon la même modalité palingénésique: un monde succède à un autre, un monde recouvre un autre pour l’effacer et prendre sa place. Et c’est ce qui produit dans Murtoriu comme dans Orphelins, si l’on songe au fait que la dimension archéologique de ces lieux est immédiatement menacée par l’oubli, car, si la littérature peut imaginer, imiter, combler ce temps perdu, aucun des procédés narratifs utilisés ne saura dire ce qui a véritablement eu lieu. Le roman se trouve confronté à sa seule vérité, qui n’est pas de dire le passé du présent, mais bien le présent du passé, d’affirmer, en d’autres termes, que le souvenir réellement éprouvé est bien l’absence de souvenir.« L’absence, comme l’autre de la présence », pour reprendre la citation de Paul Ricoeur16.
Je retrouve cette sensation de manque, d’insuffisance, lorsque le narrateur de Murtoriu s’intéresse à la question de la nation. J’entends par nation le sens premier, celui que l’on entendait avant le XIXe siècle, relevant étymologiquement du latin natio, à savoir la communauté de naissance. Si j’utilise cette définition, c’est que Murtoriu repose essentiellement sur une comparaison, négative, entre les générations passées et les générations contemporaines. Outre la scène des portraits au cours de laquelle le narrateur compare sa vie d’oisif à la carrière militaire de son grand-père, la réflexion de son père, « Un peuple d’avortons qui se prennent pour des surhommes17, pointe la contradiction principale de la communauté insulaire: désireuse, d’un côté, de refonder une communauté originelle, favorisant, de l’autre, l’épuisement de la ruralité. Et puis, il y a les nouvelles, comme Le Poulpe, la langouste et la murène, évoquant ces nationalistes « déconnectés de leur monde, Corses du continent la plupart du temps, (…) en voulant à la Corse d’être la Corse et de n’avoir jamais été à l’image de ce qu’ils en faisaient »18. Une critique se dessine clairement: la communauté rurale, que les Corses ont laissé mourir, ne relève pas de la construction identitaire, de la nation produite par les nationalistes eux-mêmes depuis 1980. Alors que la première est pleurée par l’auteur comme la perte d’un élément intime, la nation comme patrie, la seconde est sans cesse critiquée, désignée comme projet fictif, prenant les codes de la société traditionnelle pour asseoir son emprise politique. Néanmoins, si un monde sans dieu, sans histoire, sans peuple est promis au lecteur, il reste encore à penser à la cité de demain, à la cité qui accueillerait l’homme tombé de son Éden.
La cité de l’homme
J’emprunte ce titre à une référence de Pierre Manent par laquelle le philosophe interroge ce qu’il peut rester de l’homme une fois que celui-ci n’est plus confronté à la Loi, mais qu’il est livré à son propre sort. Dans les romans de Marco Biancarelli, si la dimension antédiluvienne occupe une large part de sa création, il n’en demeure pas moins vrai que le futur de la communauté insulaire se trouve recueilli, pensé, aménagé.
Cela peut se traduire par un bref parcours des œuvres de l’auteur. Marco, le personnage de 51 Pegasi, ne représente-t-il pas l’alter ego de l’écrivain lui-même, plongé dans une société ayant fait le pari de son indépendance? En situant l’action du roman dans un temps politique imaginaire, le narrateur conçoit une société corse qui résulterait de l’épuisement des idéaux du Riacquistu, une société terrifiante, hypocrite, consensuelle face à la violence, une société reposant sur des élites corrompues, se livrant une bataille acharnée pour la conservation du pouvoir et de la transmission de l’idéologie nationale régnante. Cette politeia, qui doit de nouveau être conceptualisée, se retrouve dans les discussions de Marc-Antoine Cianfarani et de Maroselli. Je la résumerai d’une phrase simple: « Oui, Maroselli, Francia se n’è va e Italia non vienne… »19. Elle traduit un principe qui a longtemps dominé en philosophie politique, celui dit des nationalités: la Corse cherche un État qui lui garantit sa sécurité et un projet d’avenir.
Prise entre deux regrets, entre deux rejets, Marc-Antoine souligne la nécessité pour l’île de se penser indépendamment ou alors de périr. Dès lors, on remarque combien le blâme adressé à la communauté insulaire importe; car, si le personnage ressent la nécessité de s’unir, s’il éprouve le sentiment d’un terrible danger menaçant la culture insulaire, danger ne se trouvant pas à l’extérieur, mais en son sein même, il faut alors insister, ressasser, rabâcher à l’envi ce qui est en train de se dérouler: le glas annonce la mort et, en annonçant la mort, exige l’union de la communauté autour de ses valeurs.
La Corse cherche un État qui lui garantit sa sécurité et un projet d’avenir. Prise entre deux regrets, entre deux rejets, Marc-Antoine souligne la nécessité pour l’île de se penser indépendamment ou alors de périr
Par ailleurs, suivant cette ambition d’une cité des hommes, une ville joue un rôle central dans au moins deux des écrits de Marco Biancarelli: Barcelone. Dans Murtoriu,comme dans Saint-Jean à Patmos, la capitale de la Catalogne renvoie aussi bien à une cité « calme et séductrice » de Méditerranée, fière d’exposer au monde « les racines » du génie, « sa nature profonde », qu’une ville-fiction, devenue une attraction pour touristes, soumise à la « cocaïne », au « putanisme » et aux « boîtes branchées »20, une ville dans laquelle chacun peut devenir ce qu’il souhaite, chacun peut « choisir »21 la vie qu’il désire mener. Et si Barcelone offre au lecteur une autre voie que l’Italie et la France, si elle propose un autre modèle que celui imposé par l’histoire, Barcelone s’offre comme le meilleur compromis possible entre valeur et individualisme, car « nous savons bien (…) que le paradis terrestre n’existe pas »22. Peut-être Marco Biancarelli trace-t-il un projet similaire à celui de Paul Ricoeur, le projet d’une « juste mémoire »23, qui contrebalancerait, d’un côté, avec l’excès de mémoire de Marc-Antoine Cianfarani et le trop d’oubli de Don Pierre et d’Andria?
Je crois surtout que cette bonne distance oblige le nationalisme, dont la vision sur la Corse demeure statique, à conjuguer plusieurs identités disparates, morcelées, afin de sauver la vie en société. Je ne peux pas m’empêcher de songer, à cause de mon propre prénom sans doute, à ce passage de Jubilé, où Kévin, « un jeune ouvert » , qui « conseille (le narrateur) sur le gel que (l’on) doi(t) mettre dans les cheveux »24, rêve d’une seule chose, devenir professeur de Corse. Dans cet entremêlement de deux identités, culturelle et ethnique, on retrouve cette ambition de voir deux mondes cohabiter. Certes, ce projet se réalise de façon ironique, elle témoigne aussi de la bêtise d’une époque; néanmoins, il reste que la ligne d’horizon, la seule existante, demeure celle-ci: la conciliation de deux univers voués à se livrer une bataille perpétuelle. Marc-Antoine s’exprime moins sardoniquement, lors de la rencontre qu’il fait, à Barcelone, d’un homosexuel corse: « J’y ai rencontré un Corse gay qui s’éclate comme un fou. Un brave mec qui mène sa vie et qui est un mordu des boîtes de techno »25. Ce Corse gay trouve à Barcelone les moyens d’exprimer son orientation sexuelle sans que cela ne vienne remettre en cause son identité ethnique; car ce qui se joue à la fin de Murtoriu, c’est une projection au-delà de la douleur, au-delà de cette Corse étouffée, brisée, détruite, au-delà des routes de l’extrême méridien ravagées par les défilés incessants des touristes, par les passes le long de la chaussée et par la coke vendue de main en main, ce qui se rejoue sans cesse chez Marc Biancarelli, c’est la déchirante délibération d’un homme déchu face à son passé et son avenir; orphelin devant la vie.
À lire :
Marco Biancarelli, Orphelins de Dieu, Arles, Actes sud, 2014.
Marco Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012.
Marco Biancarelli, Extrême méridien, Ajaccio, Albiana, 2008.
Marco Biancarelli, 51 Pegasi, astre virtuel, Ajaccio, Albiana, 2004.
Marco Biancarelli, Saint-Jean à Patmos, Ajaccio, Albiana, 2001.
Marco Biancarelli, Prisonniers, Ajaccio, Albiana, 2000.
Notes :
1. Georg Lukács, Théorie du roman, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 2012, p.84.
2. Jacques Le Goff, Histoire et mémoire, Paris, Gallimard, coll. « Folio histoire », 2004, p.62-63.
3. Ibid, p.82.
4. Kévin Petroni, “La crise du sujet dans Murtoriu” In.Academia, mai 2016.
5. Marc Biancarelli, Orphelins de Dieu, Arles, Actes sud, 2014, p.18.
6. Ibid, p. 23.
7. Marc Biancarelli, « Prisonniers » In. Prisonniers, Ajaccio, Albiana, 2000, p.3.
8. Ibid, p.4.
9. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.153
10. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.9.
11. Marc Biancarelli, 51 Pegasi, astre virtuel, Ajaccio, Albiana, 2004, p.166.
12. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.7.
13. Marc Biancarelli, Orphelins de Dieu, Arles, Actes sud, 2014, p.11.
14. Les « (…)reste(s) de la bâtisse, comme s’il avait fallu reconstruire sur les vieilles ruines pour en exorciser les outrages » Marc Biancarelli, Orphelins de Dieu, Arles, Actes sud, 2014, p.11.
15. Les « ruines de l’ancienne tour sur la pointe ». Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.95.
16. Paul Ricoeur, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Seuil, coll. « L’ordre philosophique », 2000, p. 21.
17. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.222.
18. Marc Biancarelli, « Le Poulpe, la langouste et la murène » In. Extrême méridien, Ajaccio, Albiana, 2008, p.85.
19. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.79.
20. Ibid, p.268.
21. Ibid, p.269.
22. Idem.
23. Paul Ricoeur, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Seuil, coll. « L’ordre philosophique », 2000, p.I.
24. Marc Biancarelli, « Jubilé » In.Extrême méridien, Ajaccio, Albiana, 2008, p.109.
25. Marc Biancarelli, Murtoriu, Arles, Actes sud, 2012, p.268-269.