Zone Critique est le média indépendant qui défend la création contemporaine.
Voix émergentes, partis-pris novateurs et provocants, fictions sur notre époque…Nous défendons la littérature et la culture émergente qui peint l’univers mental de notre époque.
Nous cherchons des contributeur.ices pour écrire des critiques courtes et percutantes, qui laissent la place à la subjectivité à l’affect et à l’intime.
Chers abonnés, chers lecteurs,
Le but de la section “Créations” de notre média culturel est de revaloriser le format court et la nouvelle qui connaissent un certain rejet éditorial. La section “Créations” est divisée en plusieurs catégories. Si vous avez pris du plaisir à lire ces textes, peut-être souhaiteriez-vous également en écrire !
Vous êtes donc invités à participer à cette section !
Fictions
- 4 000 à 6 000 signes ;
- Avoir une intrigue (des personnages, un décor, un enjeu) : tous les genres
- narratifs sont permis ;
- Intriguer, émouvoir, faire peur ou faire rire vos lecteurs ;
- Aller à l’essentiel (pas de scène “générale” ou contemplative) ;
Réel
Le format “réel” inclut tout ce qui ne relève pas de l’imaginaire. Cela ne veut pas
dire qu’il n’y a pas de fiction, simplement, elles sont incarnées, et adoptent une
approche plus réaliste. Il s’agit d’une version courte du récit de soi, très
représenté dans le monde éditorial.
➔ vous êtes celui qui narre : utilisez le “JE” ou le “TU” ;
➔ vous pouvez raconter une scène de vie, un voyage, un portrait via une
réflexion, description, récit d’une scène ;
➔ l’originalité réside dans le choix de l’objet ou dans son traitement ;
➔ les réels qui fonctionnent le mieux sont ceux qui nous font découvrir des
parts cachées du monde ;
➔ soyez intense, percutant, authentique, sincère. N’hésitez pas à être
troublant (ou poisseux).
Envoyez vos créations à notre comité de lecture présidé par Victor Dumiot :
Les contributions doivent être envoyées au format Word (pas de PDF s’il vous plaît !) Les textes seront sélectionnés par un comité de lecture.
Je ne traverse jamais lorsque le feu est rouge, je tiens toujours la porte à ceux qui passent derrière moi sans attendre un merci, je ne fais pas de bruit la nuit et ne me plains pas que les voisins en fassent, j’offre volontiers mes cigarettes même s’il n’en reste qu’une seule, je réponds dans la rue aux insultes en baissant les yeux, je passe l’éponge sur ceux qui m’ont trahi, je pèse mes mots car je n’aime pas blesser, j’accepte qu’on me marche sur le pied, qu’on me pousse de l’épaule, je ne réclame pas la monnaie si on ne me la rend pas, je ne fais de scandale quand on me double dans la file d’attente, je répète souvent : « C’est pas grave. »
Aujourd’hui une flaque de sang s’est formée dans ma bouche et mes poings serrés appellent aux représailles.
Thème
Représailles, tel est thème du grand concours lancé par Zone Critique pour sa collection de textes courts, Vrilles.
Un concours destiné aux jeunes auteurs et autrices non-publié(e)s, qui ont envie d’en découdre. Force aux mots, déchaînement des phrases, que tous détonent, fusent, virevoltent, éclatent, s’affrontent, s’enflamment, brutalisent, punissent et peut-être apaisent.
À une époque où la soif de justice est grande, au moins aussi grande que l’impuissance de certaines institutions à les combattre, libre à vous d’imaginer l’histoire, cette arène, dans laquelle vous plongerez votre imaginaire et vos personnages pour interroger le poids de nos actions et les conséquences morales, politiques, d’une telle quête.
Sanctions économiques, pétage de plombs, vengeance machiavélique… la littérature et le cinéma nous proposent les plus beaux exemples de représailles. Pensons au Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, au Saule de Hubert Selby Jr. ou encore à Old Boy de Park Chan-Wook.
Le ou la gagnante sera publiée dans notre collection à la fin de l’année 2024.
Cet appel à textes est terminé. Le nom du lauréat est le suivant : Lisa Delille pour Forceuse.
Nous sommes heureux de vous annoncer la publication du recueil de nouvelles “Le train”, issu du concours de nouvelles organisé en partenariat avec les éditions Le Soupirail. Après “La chambre”, paru l’année dernière, “Le train” regroupe les six nouvelles lauréates de ce concours, qui s’est tenu en 2017.
À quai ou en mouvement, le train trace une ligne horizontale qui pourrait bien se courber sur la terre, à distance du ciel, des paysages traversés, des rêveries, proche du roulis et du cliquètement des rails, figeant, dénouant, transgressant temps et espace. Il y a ceux qui l’attendent, l’oeil rivé au cadran des horloges, ceux qui l’attrapent au vol pour fuir vers des terres inconnues, ceux qui le quittent précipitamment. On l’attend souvent, longtemps, on le redoute, comme on guette son destin.
Six nouvelles qui nous mènent vers la mer d’Azov, Kiev, Perpignan, peut-être, ou plutôt vers les territoires intimes de leurs personnages hantés par les remords, les craintes, les regrets, la souffrance, la nostalgie d’une époque révolue et habités par cette liberté unique offerte par le temps du train.
«Autant de fenêtres, de chambres, de salons, de cuisines, de toilettes, où l’on veille, dort, mange, s’accouple et se déchire.»
Une chambre est bien plus qu’un espace circonscrit entre quatre murs, avec ou sans vue.
Lieu propice à la solitude tout autant qu’à la rêverie, la «chambre à soi» est le lieu par excellence de l’intimité recherchée et parfois redoutée.
Six nouvelles qui explorent l’espace de la chambre et en font exploser les limites, le temps d’un lieu. Six regards, poétiques et parfois violents, et autant de «possibilités de soi» projetées sur le monde, flirtant avec la solitude, la mélancolie, de l’enfermement de la chambre d’hôpital au voyage que suggère la ville, au recueillement.
Emmanuelle Moysan
Auteurs : Vanya Chokrollahi, Julie Martigny, Jean-Marie Palach, Marc Soustras, Antoine Tran et Nina Vanspranghe.
Ce recueil est le fruit du 1ᵉʳ concours de nouvelles organisé avec les éditions Le Soupirail.