Jimmy Le Bigaut écrit et lit sur sa banquette de velours framboise écrasée, quelque part dans la campagne du centre Bretagne.
Son premier roman recherche éditrice, éditeur.
Il vous est peut-être déjà arrivé d’avoir le fantasme d’un mot. Que l’épaisseur du sens associé au roulement des sonorités (la manière dont glissent consonnes, caressent les voyelles – ou inversement) excite en vous quelque chose. Dans ce texte, le mot est un prénom. Le mot, ce sont tous les prénoms des autres devenus des fétiches à l’oreille mentale du personnage principal. Bien plus qu’une affaire de lettres, il est question du goût de ce qui désigne l’autre. A l’occasion de ce kink étonnant, deux êtres se retrouvent et plongent les lèvres dans leur béance étrange.
Après le rouge de Noël, voici le Dimanche Rose par Jimmy Le Bigaut.
Illustration : William Eggleston, Untitled [Pink Bathroom], 1970-1973 Autrefois refuge ouvert à tous, l’appartement prêté par un ami semblait parfait pour s’installer et écrire. Mais à peine la porte franchie, l’histoire bascule pour le narrateur. Une odeur persistante, une atmosphère figée, et au détour d’une pièce, un terrible secret qui attend. Un texte puissant écrit par […]