A l’école, comme beaucoup d’élèves, je me suis forcée à lire des livres que je n’avais pas envie de lire. Des livres avec lesquels je n’avais pas de déclic, pas d’envie, oserais-je dire pas d’émotions. Ce que pouvaient m’apporter les livres, je ne l’ai compris qu’après avoir passé des nuits blanches la lumière allumée à cause de Bret Easton Ellis et de son American Psycho. Qu’après avoir pleuré en lisant du Musset. Qu’après avoir refermé un livre en regrettant de l’avoir déjà terminé. J’aime me confronter aux livres déroutants, à ceux qui font naître des sentiments impossible à identifier. J’aime choisir des livres au hasard, en connaissant ou non l’auteur, et me laisser surprendre dans le bon ou le mauvais sens. Sans oublier le plus important : avoir un bon thé et un chat à caresser pendant la lecture.
“Après c’est devenu moins grave, une histoire d’amour”. C’est avec cette sublime citation de Marguerite Duras tir ée de La vie matérielle qu’Arnaud Cathrine débute son livre. Trois lignes avant les dix nouvelles qui vont tenter d’approcher au plus près la définition de l’amour. Pari réussi. Contrairement à ce que le titre laisse penser, l’auteur ne […]
La promesse initiale du livre de James Lever est intrigante. Une autobiographie écrite entièrement par un singe. Mais pas n’importe quel singe : Cheeta, la célèbre acolyte de Tarzan. Pendant plus de 300 pages, le primate dévoile les dessous d’Hollywood mais raconte surtout comment les humains ont changé sa vie. Un livre signé Cheeta elle-même. […]