Dans son dernier roman, Malville, Emmanuel Ruben nous décrit l’enfance et l’adolescence d’un garçon qui grandit “à l’école du vivant”, le long du Rhône, un fleuve à la voix mélodieuse, qui abrite des milliers d’êtres, des plus minuscules bactéries aux plus gros poissons. 

Mais sur ce site majestueux se trouve également la centrale de Malville, dont l’accident nucléaire contraindra la majorité de la population à se confiner. 

Dans cette roman qui est à la fois une peinture sensible de l’adolescence et de la nature, et une mise en garde contre le nucléaire, Emmanuel Ruben nous montre comment nos choix énergétiques bouleversent irrémédiablement notre rapport au vivant. 

Au cours de cette rencontre,  nous aborderons la question des rapports entre le nucléaire et le vivant, et de la fonction de la littérature face au défi climatique.