Dans un premier long-métrage burlesque, Joanna Arnow filme et incarne Ann. Avec ce film jouissif d’une douceur surprenante, la réalisatrice propose une réflexion sur la domination qu’elle ne situe pas dans la sexualité mais dans le rapport à une société libérale qui condamne à la solitude.

La Vie selon Ann

Le quotidien d’Ann est rythmé par ses sorties amicales, ses dîners familiaux, son travail et, surtout, ses relations sexuelles. Trentenaire célibataire et adepte du BDSM – dans le rôle de la dominée – on suit son quotidien le temps d’un été à New York.

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ?

La vie d’Ann tourne apparemment autour de ses partenaires. Le film se divise en cinq chapitres intitulés d’après les noms des personnages : d’abord Allen, puis Thomas et Elliot, à nouveau Allen, ensuite Peter, Huge, Martin, Bob et Jason, et enfin Chris. Chaque segment a son propre rythme. Tour à tour vont se succéder plan cul datant de 9 ans trop confortable pour se décider à le quitter, nouvelles expérimentations sexuelles et rencards en série pour trouver un petit ami… Avec Chris, elle va tenter de construire une vie de couple plus conventionnelle ...