Jade Lanzone est fille de musiciens. De cette proximité avec la musique découle sa recherche de sonorités et de rythmes harmonieux au sein de ses écrits. Frappée en plein coeur par Les Fleurs du Mal à l’âge de treize ans, elle écrit ses premiers textes et poèmes, assise sur le rebord d’une fenêtre, quelque part dans la diagonale du vide.
C’est l’histoire d ’une vierge qui se refuse, embaumant l’amour charnel, traîné dans la souplesse de ses pieds. Salomé, la nouvelle putain de Babylone, plus infecte encore parce qu’elle n’offre rien, danse devant son beau-père Hérode pour le soumettre. Elle danse comme on argumente, l’œil fixe comme une flèche déjà plantée, la jambe incendiaire et sans défaut.
Naître et mourir sont des expériences ordinaires.
Dans ce texte sensible, empli d’une poésie vénéneuse, Jade Lanzone nous dresse le portrait de Marek, paysan par qui la vie passe et s’écoule.