Après avoir autoédité son premier roman, Yasmina Behagle a dû rédiger sa propre biographie Babelio. Elle y affirme tendre vers “un regard ironique sur la déliquescence des liens familiaux et l’absurdité des masques sociaux”. Projet ambitieux, prétentieux et faux : elle ne croit ni à la déliquescence des liens familiaux (à l’oral, elle dira d’ailleurs : déliquiscence), ni à l’absurdité des masques sociaux. Aujourd’hui, elle conclut simplement qu’elle aime lire et écrire. Et si elle dit qu’un roman est texturé, c’est plutôt bon signe.





Dans Physiquement, Sasha Georges s’intéresse à Dorian et Paula, deux frère et sœur. Leur trajectoire heurtée cache une vérité qui sera difficile à surmonter.Les premières pages de Physiquement font sourire. En général, il y a deux types de livres difficiles à critiquer : les très bons et les très mauvais. Dans les deux cas, la […]

Dans son premier roman, Kong Junior, Jean-Christophe Cavallin entraîne le lecteur aux portes d’une Venise aussi insaisissable qu’un mirage. Un voyage littéraire singulier, où se mêlent envoûtement et écho psychanalytique. Quand j’étais plus jeune, nous devions lire comme la plupart des lycéens quelques romans dans la sélection du Goncourt – je faisais l’impasse, souvent, et […]