Le format court constitue un formidable laboratoire d’exploration pour celui qui écrit. C’est au travers de la forme courte que l’écrivain renouvelle son langage, réaffirme sa voix.
C’est ce pari que nous faisons en lançant notre nouvelle collection : Vrilles. Des textes courts et percutants qui montrent la radicalité de notre monde.
Clémentine Haenel (Pleins Phares, L’Arpenteur) s’intéresse aux vacances malheureuses.
Une professeure épuisée espère trouver refuge dans un Club Med avec sa famille. Commence pour eux l’enfer des animations collectives et des activités, consommées à la chaîne comme des beignets sur la plage.
Jusqu’à ce qu’apparaisse à l’horizon, non pas un coucher de soleil, mais la tête tranchée d’un vacancier, pur retour du refoulé. L’auteur interroge ici notre société du divertissement, qui interdit pourtant l’oisiveté véritable, notre époque de sollicitation ludique qui annihile tout amusement sincère. Un texte puissant et drôle, porté par une langue vivante.
Les petites lèvres
Le format court constitue un formidable laboratoire d’exploration pour celui qui écrit. C’est au travers de la forme courte que l’écrivain renouvelle son langage, réaffirme sa voix.
C’est ce pari que nous faisons en lançant notre nouvelle collection : Vrilles. Des textes courts et percutants qui montrent la radicalité de notre monde.
Les Petites Lèvres, premier titre de la collection, raconte l’histoire d’un corps en quête de la réalisation de son fantasme. Ce corps, c’est celui de Georges, vendeur d’assurances le jour et débauché le soir.
Son fantasme, c’est la voie du salut, une véritable transcendance. Il s’y accroche avec ferveur car il désespère, dans son désert d’existence, de ne plus rien désirer, de ne plus rien imaginer, de juste vendre des produits financiers dans son petit bureau qui sent les produits ménagers.
Alors, si comme Georges vous vous sentez oppressé par votre quotidien, laissez-vous séduire par ce court texte poisseux.