Le mois de juillet a déjà bien commencé. 
Avec lui, des promesses de départ, de repos. Une plage qui attend, des amis au bord de la piscine, quelques cocktails. 

Pour certains, les vacances restent très urbaines. La ville retient ses hommes, c’est un terrible estomac dans lequel on remue. 

Nagui Zinet, avec son Journal de Vacances, tout juste sorti de clinique, nous conduit chez les Narcotiques Anonymes et s’interroge avec humour sur la folie qui lui tourne dans la tête. 

Ensuite ? Direction le soleil. Le vrai. Celui qui réchauffe doucement, celui qui tape. Celui qu’on adore, autant qu’on le craint. Soleil de plomb, oeil vengeur, quelle est donc sa nature ? Une lente punition, celle de la surchauffe qui menace nos existences, ou bien la preuve que notre univers est encore bien vivant ? Ambivalence du soleil qui soigne ou qui abîme, c’est autour de cette tension que nous ouvrons, vendredi, notre dossier de la semaine : CREVER DE CHAUD.

Un dossier littéraire et cinématographique, en présence de Victor Jestin et de François-Henri Désérable, traversé par cette question : que fait la chaleur aux corps, aux récits, aux villes, à nos désirs ?

Attention ! Si jamais l’air vous est irrespirable, il reste encore la fraîcheur des salles obscures.
On peut s’y rendre pour se cacher, bien que la clim’ y soit parfois de mauvaise qualité ; mais aussi pour faire des rencontres, et pourquoi pas, tomber amoureux ou amoureuses, juillet c’est fait pour cela ! 

En tout cas, nous vous parlons de trois films cette semaine :
– Eddington, de Diogo Serafim
– Dìdi, de Daphné Moreau
– Les Filles désir, de Manon Grandières

Enfin, si vous cherchez simplement à lire dans un parc, alors lisez La Journée du moelleux de Léo Dekowski. C’est tendre, drôle, assez fou, un peu comme un dimanche d’été qui s’étire dans la nuit. 

N’oubliez pas de rester vivant-e.
Et de lire, toujours. 

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