Sur les étals du marché, parmi les articles de mode colorés et joyeux, on trouve des objets plus sombres comme des piranhas naturalisés. Dans un texte lointain à l’atmosphère aussi vive qu’inquiétante, Olivia Resenterra décrit tout des coutumes locales que nous ignorons. 

Les boucles d’oreille étaient si jolies. Des perles, des plumes : parfait pour une jeune fille. Il y en avait de toutes les couleurs, elle aurait pu les assortir à son maillot de bain. Elle lui avait aussi montré les chapeaux, les tuniques en dentelles, les bracelets que l’on peut porter à la cheville et au poignet. C’était si gai. Mais, rien à faire, elle revenait toujours vers ce stand où des mygales et des scorpions en fil barbelé faisaient cercle autour de petits personnages bedonnants sculptés dans l’ébène. Dans un coin, le vendeur proposait également d’étranges poisso...