Incendie en Haute-Vienne. Septembre 2019.
Incendie en Haute-Vienne. Septembre 2019.

Sans doute que Joëlle Zask, philosophe et professeur à l’Université de Provence, aurait préféré que son nouveau livre, Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique et publié par les éditions du Premier Parallèle, ne soit pas aussi fatalement actuel. En effet, les feux qui ravagent en ce moment la forêt amazonienne, des feux d’autant plus alarmants qu’ils ont tendance à se répéter en atteignant des proportions toujours plus grandes, posent des questions auxquelles il est urgent d’apporter des réponses intelligibles et consistantes. Si c’est en philosophe que Joëlle Zask entreprend de questionner le gigantisme de ces feux de forêt de plus en plus fréquents, elle n’oublie pas de joindre à ses réflexions une documentation édifiante et tout à fait significative pour n’importe quel lecteur. Et quoique certaines de ses conclusions fassent montre d’un optimisme contestable, celles-ci sont positivement contrebalancées par des raisonnements de la plus haute importance.

Le sombre avènement des mégafeux

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Les changements subits et fracassants dans la réalité imposent souvent l’apparition de nouveaux mots. C’est ainsi que le terme anglais « megafire » s’incruste brusquement dans un article de Jerry Williams en 2013, lorsque celui-ci, fort de sa connaissance des forêts américaines pour avoir dirigé aux États-Unis l’équivalent de notre Office National des Forêts, s’inquiète des proportions inédites de certains incendies et pointe les conséquences désastreuses de ces feux géants sur notre rapport technique au monde sylvestre. Outre cette nouvelle façon de parler dont s’empare Joëlle Zask pour justifier la recrudescence des « grands feux de forêts » ou des « mégafeux », la philosophe, en insistant sur le préfixe « méga », spécifie l’aspect redoutablement dévastateur de ces embrasements, non seulement d’un point de vue spatio-temporel puisque ces feux titanesques supposent la déperdition quasi définitive d’un vaste territoire, mais aussi d’un point de vue épistémologique du fait même que toutes nos connaissances du feu, dès lors qu’elles se heurtent à ces catastrophes d’une envergure désarmante, semblent se consumer aussi vite que la nature se consume dans les flammes terrifiantes de ces incendies que rien ne peut arrêter, sinon des causes naturelles comme la pluie ou l’épuisement de la matière combustible. Bien sûr, il ne faudrait pas non plus négliger les séquelles psychologiques engendrées par le déchaînement terrestre de ces feux infernaux, comme si des souterrains démoniaques avaient spontanément atteint la surface de la Terre, et Joëlle Zask, dans cette perspective, se concentre également sur l’analyse des traumatismes liés à la calcination des paysages, où le champ lexical d’une malédiction d’ampleur biblique côtoie la douloureuse expérience d’un évanouissement total des repères culturels, le monde brûlé étant devenu soudainement inhabitable, déserté par les humains et par les divinités de toutes espèces.

 Le feu, par sa puissance de décimation analogue à notre propre nocivité envers la nature, détruit à présent nos eldorados et nos pastorales que l’on croyait invincibles.

            En tant que tels, ces feux disproportionnés mais désormais solubles dans la litanie des catastrophes naturelles, se caractérisent par une « violence » et une « vitesse de propagation » sans précédent. Ils mettent en évidence la confusion d’un problème climatique et d’un problème d’ordre criminel, en cela que l’ensauvagement inhérent aux « megafires » reflète un ensauvagement préoccupant de l’humanité, le feu n’étant le plus souvent que l’enfant terrible de l’homme. Là où Freud espérait que les efforts culturels seraient en mesure d’atténuer les pulsions de violence contenues au cœur de chaque individu[1], là où la civilisation avait l’air d’avoir commis des avancées substantielles en termes de progrès moral et d’attention portée à la planète, une fissure s’est peu à peu affirmée, fragilisant lentement et résolument l’édifice des relations humaines ainsi que l’ensemble de nos relations avec la nature. Ces métamorphoses négatives ont symboliquement métamorphosé le feu de forêt en quelque chose de monstrueux. Le feu, d’une certaine manière, accentue la vision apocalyptique d’un monde menacé de mort, dégraissé de ses chairs et dépossédé de ses couleurs, nous exhibant un univers efflanqué, sorte de fantôme angoissant d’un Don Quichotte cosmique passé au crible d’Alberto Giacometti. Le feu, par sa puissance de décimation analogue à notre propre nocivité envers la nature, détruit à présent nos eldorados, nos pastorales que l’on croyait invincibles, comme la ville naguère bien-nommée de Paradise, en Californie, a perdu sa dimension édénique lors du passage diabolique des flammes durant l’automne 2018. Les paradis de jadis sont maintenant des paradis perdus que nul John Milton ne viendra sauver de la damnation. Nous avons en grande partie semé le mal qui nous accable, et tel que Jean-Paul Sartre soutenait que la bombe atomique nous exhortait à choisir de vivre ou de mourir, purifiant cyniquement notre liberté en nous offrant les moyens d’un suicide planétaire ou d’une survie réfléchie au quotidien[2], les mégafeux, aujourd’hui, nous indiquent l’étendue de nos responsabilités eu égard à un futur nettement compromis. Nous avons à résoudre la tension entre un feu de plus en plus féroce et des moyens de moins en moins efficaces pour contenir cette férocité. En d’autres termes, le fossé entre la nature et la culture s’est accru, alors même qu’il est urgent de retrouver la bilatéralité de ces notions canoniques en philosophie.

La démocratie a-t-elle vraiment les moyens de vaincre ces feux impitoyables ?

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 Pour ce faire, Joëlle Zask souhaite réinterroger les conditions de possibilité des « interactions entre humanité et nature », à la lumière de ce que nous avons d’ores et déjà appris des mégafeux. En disciple réputée de John Dewey, elle mise sur l’arsenal des valeurs démocratiques, appelant de tous ses vœux une « concertation pluraliste » et de « nouveaux types de solidarité », comme par exemple le rapatriement des « gens de terrain » au centre du débat écologique. Si cette confiance accordée au potentiel bénéfique de la démocratie est formellement inattaquable, elle esquisse peut-être, dans le fond, un péché d’optimisme tant la radicalité des grands feux de forêt, conforme à la radicalisation des récents fléaux climatiques, exige des solutions éventuellement plus rapides et plus retentissantes que toutes les discussions animées à l’intérieur d’un protocole démocrate. Ne faudrait-il pas souhaiter, finalement, l’émergence d’une frange militante disséminée de par le monde et radicalisée comme le fut autrefois un Theodore Kaczynski, ennemi intime de la société industrielle, ardent combattant d’une idéologie du progrès tombée dans une démesure prométhéenne ?[3] La question se pose légitimement à partir du moment où il est admis que l’industrialisation massive suscite un nombre croissant de grands feux de forêt. La question se pose d’autant plus légitimement que ces incendies meurtriers sont parfois qualifiés de crimes contre l’humanité comme le mentionne Joëlle Zask.

Or il n’est vraiment pas garanti que les forces concertées de la démocratie soient suffisamment adaptées pour surmonter l’impudence des magnats de l’industrie, ne serait-ce que parce que les plus connus de ces hommes d’affaires sont eux-mêmes issus de la démocratie triomphante, à commencer par celle qui vante son modèle politique sous les auspices de la bannière étoilée. Ce contexte contradictoire d’un méchant nourri par la main qui devrait l’abattre semble aussi vieux que le monde. Il n’est pas étonnant du reste que plusieurs consciences américaines aient rué dans les brancards pour critiquer ce pays qui incarne tout à la fois un gendarme du monde et un agent destructeur de ce qu’il est censé maintenir durablement dans la paix. Relativement au problème qui nous occupe, on pense évidemment à l’écrivain activiste Edward Abbey, auteur du mythique Gang de la clef à molette, un roman qui pourrait être pris comme la traduction fictionnelle des colères réelles de Theodore Kaczynski. On pense encore, plus anciennement, à Thoreau, et il n’est pas dit que la désobéissance civile du célèbre philosophe de Concord ne se fût pas envenimée si elle avait dû affronter les paralogismes d’un XXe siècle un peu trop sûr de ses techniques et de ses idées politiques. Pour toutes ces raisons qui frôlent l’évidence, nous nous autorisons à révoquer en doute les espérances démocratiques de Joëlle Zask, sans toutefois les éliminer car elles méritent d’être testées au plus tôt.

Le feu tueur : entre responsabilité humaine et fantasmes délirants

            De surcroît, le livre de Joëlle Zask ne saurait se résumer à son épilogue légèrement candide. Pour preuve, son avant-dernier chapitre, à rebours de tout angélisme facile, nous avertit des dangers afférents au « pyro-terrorisme ». La stratégie de la terreur par le feu, inspirée par la « démoralisation » qui succède au défilé d’un gigantesque incendie, tend à se développer dans l’esprit des organisations terroristes. Cette stratégie s’explique aussi par l’économie des moyens déployés et la maximisation des effets observables à la suite de n’importe quelle incinération scélérate. Il s’agit de faire écho à la mélancolie traditionnelle qui colonise les intelligences au lendemain d’un incendie, d’autant que le feu terrorisant, appesanti d’une irrécusable intention de tuer, s’accompagne presque immédiatement d’une calamiteuse tonalité, charriant dans son sillage une iconographie des Enfers et la résurrection de quelques peurs millénaires. Le plus troublant, néanmoins, c’est que le terrorisme pyrotechnique représente un spectre encore embryonnaire, bien moins insaisissable que les mégafeux enregistrés pendant les années 2010 et qui nous laissent stupéfaits à chaque fois qu’ils ravagent un segment de la biodiversité. Le terrorisme est passablement prévisible tandis que les grands feux de forêt sont susceptibles de se déclarer intempestivement, quand bien même leur origine gît d’ordinaire dans un mauvais aménagement du territoire, suppressible en amont, ou dans une rationalisation outrancière des forêts, également dispensable si l’on accepte de reconnaître que la simplification abusive de la biodiversité exaspère les risques de combustion.

Joëlle Zask propose d’en finir avec une maîtrise onéreuse et orgueilleuse de l’environnement

Soucieuse de marteler ces deux facteurs aggravants, Joëlle Zask ne manque pas sa cible et propose d’en finir avec une maîtrise onéreuse et orgueilleuse de l’environnement. Alors même que la multiplication des mégafeux fonctionne selon toute vraisemblance en synergie avec la multiplication des techniques et l’infatuation d’une raison instrumentale qui voudrait tout arraisonner, il conviendrait, plutôt que de surenchérir massivement dans la réification du monde, de procéder à une décélération contrôlée de nos interventions dans la nature. De toute façon les grands feux de forêt ont une autonomie invulnérable qu’il est inutile de vouloir perturber. Ils abritent en eux-mêmes leur principe de vie et leur principe de mort puisqu’ils sont « destinés à mourir de causes naturelles », tout en ayant été la plupart du temps, rappelons-le, motivés par des causes artificielles entièrement imputables aux hommes. Par conséquent la volonté acharnée qui consiste à dominer les mégafeux aussitôt qu’ils se manifestent paraît sinon vaine, du moins coûteuse en énergie. Ce n’est pas une fois que la forêt brûle qu’il faut pousser des cris d’orfraie et combattre le feu comme si l’on entrait en guerre contre un adversaire sinistrement déconcertant. Une fois que l’autonomie du feu a confirmé l’hétéronomie des hommes, il est trop tard, quel que soit l’argent immodéré que l’on investit dans la bataille. Partant, ce dont nous avons manqué a priori, c’est probablement d’humilité d’une part, et, d’autre part, d’une prise de conscience vis-à-vis de nos attitudes envers la forêt, laquelle se voit sommée de correspondre à une mathesis universalis qui nie la réalité naturelle. Tant que nous ne verrons pas que les gains obtenus dans le temps court entraînent un effondrement dans le temps long, nous subirons la violence incommensurable des mégafeux. C’est toute la rythmique de la coordination des forêts qui doit être révisée, sinon, fatalement, nous continuerons de profiter éphémèrement de nos innovations tout en souffrant durablement, voire éternellement, des dommages causés par les mégafeux.

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À vrai dire, les feux mastodontes ne le sont qu’à la faveur de nos prétentions mastodontes, ce qui n’est pas sans nous remémorer les critiques établies par Voltaire dans Micromégas, un conte philosophique où les hommes ont de la peine à se rendre compte de leur petitesse intrinsèque par rapport à la vastitude qui les enveloppe. Par extension, de si petits êtres vivants, se projetant dans la dure peau du bœuf alors qu’ils ne sont que des grenouilles vulnérables, finissent par se déclarer des guerres dévastatrices et par gâcher l’espace qui leur a été octroyé pour s’entendre et prospérer en bonne intelligence. Ils refusent d’admettre d’autres formes de vie, ils entretiennent un déni forcené de la réalité, tant et si bien qu’ils ont créé des monstres qui leur servent à soulager un instinct belliqueux ou à vérifier fallacieusement une provision de théories peu rigoureuses. Le feu, sans surprise aucune, fait partie de cette galerie de monstres personnifiés à l’excès. Cette personnification du feu, pour ne pas dire son intégration affectée dans toutes les fantaisies de l’imaginaire, intéresse Joëlle Zask qui nous renvoie à ce sujet aux merveilleuses études de Bachelard dans La psychanalyse du feu. Bachelard distingue opportunément deux catégories du feu : il y a d’un côté le « feu naturel » qui apporte la vie, qui peut revitaliser la nature et qui était considéré comme un élément majeur par Héraclite et Empédocle, puis, d’un autre côté, il y a le « feu social » qui transporte en lui le malheur et qui répand la mort. À l’ère des mégafeux, nous devons présumer un agrandissement de la typologie bachelardienne et suggérer que les grands feux de forêt de notre siècle ont acquis la stature du feu surnaturel. La « rupture écologique » de ces feux est si profonde qu’elle exclut toute aspiration de reconquête de la région brûlée. L’onde de choc est tellement énorme que la nature paraît avoir essuyé une attaque nucléaire. C’est en cela que ces feux extravagants font signe vers quelque chose de pire que le diable et d’étranger à toute épiphanie naturelle : tandis que le diable est le serviteur de la division parmi les hommes, le feu, en tant qu’il est un mégafeu, colporte un anéantissement qui interdit de songer à toute survie, fût-ce dans un monde déchiré par les manigances d’un démon. Après la course folle de ces feux insoupçonnés, la régénération de la forêt n’est plus admissible, tout comme le degré de malignité du feu a défié la logique des pompiers et a sidéré les témoins de ces montagnes de flammes. À l’endroit où le grand feu est passé, nous ne pouvons plus « introduire de l’ordre et de la mesure » – la disharmonie l’emporte sur toutes les persévérances harmoniques. La souveraineté du feu a imposé un empire de cendres dans un empire qui s’estimait ignifugé. Nos certitudes ont été brisées, ce qui, à tout le moins, devrait nous guérir des folies du dogmatisme scientifique et nous inspirer un retour aux pensées de l’incomplétude élaborées par Gödel.

La promotion d’une existence archaïsée

Prenant à contre-pied les postures les plus interventionnistes et les tendances à la libéralité bohème, Joëlle Zask affirme que « l’équilibre ne réside ni dans l’interventionnisme régulateur humain ni dans le laisser-faire », du fait même que « les régulations écosystémiques naturelles et les pratiques humaines de contrôle [sont] toujours enchevêtrées. » Ce type de réflexion amène de la porosité dans la frontière qui sépare trop arbitrairement les notions de nature et de culture. Elle suggère encore d’envisager un net changement de paradigme, ne serait-ce que dans notre façon inconsidérée de poursuivre le maillage urbain dans les zones forestières où à la lisière de celles-ci. Elle suggère en outre une reconnaissance et une prise en charge du cercle vicieux suivant : à savoir que le réchauffement climatique, objectivement, prête la main aux mégafeux et ces derniers, par effet pervers, favorisent la production de gaz à effet de serre. C’est pourquoi Joëlle Zask milite pour une pressante réforme de notre relation au feu, se référant au mythe de Prométhée comme « gardien de la flamme », nous encourageant aussi à confier ce gardiennage presque mystique aux autochtones qui possèdent une connaissance inégalable des forêts, lesquelles doivent être travaillées par un feu régénérateur et non par des feux incontrôlables qui révèlent l’épidémie du profit industriel. Du reste, Joëlle Zask a raison d’associer l’anthropocène au « pyrocène », car la configuration des paysages et leur viabilité ont été assurées par de longs et patients usages du feu, à l’inverse de toutes les pyrotechnies modernes qui se moquent des savoirs archaïques où croît nécessairement ce qui sauve.

 Laissons alors ce récent passé de cendres que nous ne pouvons plus rattraper et concentrons-nous, tel que le conseille sensiblement Joëlle Zask, à habiter la Terre en « y [passant] d’un pied léger ».

Conformément à cela, contre les « rhétoriques de la domination et de l’idéalisation », Joëlle Zask veut croire en une « interaction entre les activités humaines et la dynamique de l’environnement », assortie d’un retour aux méthodes ancestrales dans le but de repenser une cohabitation apaisée avec le feu. Il est impératif de ne plus vivre « l’individualité sans dehors » que nous endurons lorsque le grand feu de forêt a sévi. De même qu’il est impératif de ne plus se confronter à l’impossibilité d’habiter le monde après l’horreur des mégafeux, car là où ils ont détruit tous les liens qui constituaient la trame d’une société humaine, il n’est même plus concevable de vouloir habiter le monde en poète. Laissons alors ce récent passé de cendres que nous ne pouvons plus rattraper et concentrons-nous, tel que le conseille sensiblement Joëlle Zask, à habiter la Terre en « y [passant] d’un pied léger ». Et comme la réalité des grands feux de forêt a pu susciter des néologismes accablants, un comportement humain allégé, délivré des fantasmes de la « domestication » ou du « laisser-faire », est tout à fait en mesure d’insuffler une manière de parler davantage appropriée aux cadences naturelles. Nous revenons en somme à une remarque décisive de Rousseau qui supposait, dans son Essai sur l’origine des langues, une vie meilleure selon que l’on était locuteur des « langues chantantes et passionnées » plutôt que des « langues simples et méthodiques ». Les premières langues augurent une existence viscéralement guidée par la nature, alors que les secondes, orientées par des revendications d’efficacité à peine voilées, semblent assujetties à l’arythmie de certains progrès, pour ne pas dire brutalement qu’elles sont déjà mûres pour le règne des algorithmes, assassin des émotions fondatrices de fraternité sociale. Gageons ainsi que le feu, tant qu’il sera pris en compte par une langue immunisée contre les présomptions de supériorité, continuera d’être un élément amical pour les hommes, tel un feu d’artifice qui peut émouvoir les cœurs ou un feu de cheminée qui réchauffe tranquillement une maison.

  • Quand la forêt brûle, Penser la nouvelle catastrophe écologique, Joëlle Zask, Première Parallèle, 208 pages, 17 euros.

NOTES

[1] Freud, Malaise dans la civilisation.

[2] Sartre, Les temps modernes (octobre 1945).

[3] Theodore Kaczynski, La société industrielle et son avenir (Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, 1998).