Entretiens
Posted by Séverine Osché on juin 9, 2013 · Leave a Comment
Zone Critique est parti à la rencontre de Serge Joncour, qui vient de faire paraître le très joli L’amour sans le faire chez Flammarion. Au sein de la médiathèque de La Robertsau à Strasbourg, l’auteur de Vu et de L’idole s’est penché en notre compagnie sur les grands thèmes et les grandes figures qui habitent son oeuvre, de plus en plus dense, de romancier.…
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Tanguy Viel, l’auteur de Paris-Brest, nous est revenu en février dernier avec un formidable récit, La disparition de Jim Sullivan, dans lequel il s’imagine en train d’écrire un roman américain. Immodérément jouissif.
« C’est la première scène de mon livre, un type arrêté dans une voiture blanche, moteur coupé dans le froid de l’hiver, où se dessinent doucement les attributs de sa vie : une bouteille de Whiskey sur le siège passager, des cigarettes en pagaille dans le cendrier plein, différents magazines sur la banquète arrière (une revue de pêche bien sûr, une de base-ball bien sûr), dans le coffre un exemplaire de Walden et puis une crosse de Hockey »
Du jour où j’ai décidé d’écrire un roman américain…
Du jour où le très français Tanguy Viel s’est décidé à écrire un roman américain, nous apprend-il, il fut assez rapidement clair que son héros s’appellerait Dwayne Koster, et que bien sûr, il vivrait à Détroit, « qui est une vrai ville internationale, une ville remplie d’asphalte et de métal rouillé, une ville avec des gratte-ciel, des avenues qui n’en finissent pas et toutes ces choses qu’on trouve dans n’importe quelle ville américaine comme New-York ou justement Détroit. …
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La dernière parution de Simon Liberati, auteur sur lequel Zone Critique avait déjà tari d’éloge dans un précédent article, nous offre de découvrir 113 rêveries et variations sur l’éternel thème du romantisme. Le cabinet de curiosité d’un esthète autant que celui d’un érudit, à parcourir de toute urgence. …
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Zone Critique est parti à la rencontre de l’improbable et pétulant Pendy Offmann, l’un des derniers troubadours de Paris, qui vit encore de la déclamation de ses rimes, au hasard des cafés et des badauds de la capitale.
« La bonne équipe de mes boules scintillement »
Il est 19 heures, les étoiles dans le ciel vibrent aussi singulièrement que dans une nouvelle de Fitzgerald, et la lune en sa vespérale robe désigne du doigt les ondoyants contours de quelques adolescentes filiformes et empaquetées, un rien maussades en leurs visons désenchantés.…
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