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Tentative de meurtre au stylo bille, lutte à mort avec les enfants du voisin, clé d’étranglement dans une fosse septique : dans Vincent doit mourir, Stéphan Castang ne lésine pas sur la violence. Avec ce petit bijou de genre – de toutes sortes de genres – le réalisateur livre un récit doucement déjanté sur l’époque et sur notre humanité.
Construite sur une sorte de blague potache, toute la première partie du long-métrage a un goût de film à sketchs, voire de projet de fin d’études. Peu de personnages, des décors ordinaires (un open space, un café, les rues de Paris), des saynètes détachées les unes des autres et qui construisent un crescendo assez mécanique : une violence de plus en plus débridée, un personnage de plus en plus amoché. Le regard complice qu’on devine derrière chacun de ces accès de violence donne au film sa tonalité si particulière, entre horreur authentique et recul amusé de l’humour noir.
Genre de film