« Ton mal mon bien » : la Justine de Sade


« Ton mal mon bien » : la Justine de Sade
Donatien Alphonse François de Sade est le marquis noir de notre littérature moderne, la figure qui fait tache, l’auteur qui passe au crible de sa plume acide toutes les certitudes que l’on aimerait avoir en termes de religion, de vertu, de rapports sociaux, d’utilité de l’État dans des textes ponctués de scènes obscènes, pour faire dans l’euphémisme. Longtemps passée sous le manteau car interdite, son œuvre sort de l’ombre au milieu du XXᵉ siècle grâce aux surréalistes et à Bataille et continue de faire écho aujourd’hui dans celle de Pasolini ou d’Angelica Liddell.
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Né en 1740, Sade est l’auteur de textes aussi scandaleux que fascinants. Après son lot de scandales (tombes profanées, prostituées torturées et empoisonnées, orgies criminelles) il est emprisonné sur lettre de cachet en 1777. Du donjon de Vincennes à l’asile de Charenton, où il décède en 1814, en passant par la Bastille, celui que l’on appelle le divin marquis a écrit la plupart de son œuvre derrière les barreaux.

Manon Galinha est née en 1996 et vit à Paris. Elle écrit des poèmes, de la fiction, des récits et parfois sur les textes des autres.

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