Parce que la littérature est dans sa vie depuis toujours, parce que les mots sont comme une nécessité, Fiona écrit. Sur les pages d’un cahier parfois, sur son téléphone souvent, et sur son compte Instagram @laplumedefiona, cette Parisienne d’adoption laisse ses mots se poser partout. Aujourd’hui, c’est dans la rubrique Créations de Zone Critique qu’elle laisse courir sa plume.







Le texte est court, les phrases tranchent. Toutes les femmes sauf une est un livre sans détour. Marie vient d’accoucher d’une petite fille, Adèle. Marie souffre. Elle en a l’habitude, puisque c’est une femme. Voilà son héritage. Alors, depuis son lit de maternité, elle parle. Elle s’adresse à sa fille comme une tentative de briser […]

Dans ce récit, Fiona Marazano explore les tensions intimes d’un corps féminin en quête de contrôle, de jouissance et de révolte. Une femme s’observe devant le miroir, et se transforme en jouant de son regard et de celui des autres. Entre fantasme, chirurgie, masturbation et solitude, elle tente de reprendre la main sur sa chair […]

Une femme s’apprête à mettre fin à ses jours. Alors que le cordage se tend, elle scrute la vie, redécouvre sa valeur et se confronte à la solitude d’un choix irréversible. En cette heure fatidique, chaque seconde devient un écho de regrets et d’espoirs envolés. Un texte suffocant, écrit par la plume brillante de Fiona […]

Comment devient-on victime lorsque notre agresseur ne correspond pas à la vision que l’on se fait d’un violeur ? Lorsqu’on le trouve beau ? Quand on ne bouge pas et d’abord consent ? On devient alors celle qui n’est pas partie, celle qui ne s’est pas débattue. À travers le texte, La Proie, Fiona Marazano pose une question dure mais essentielle : comment dépasser la zone grise et guérir d’un viol ?