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De Feu et de Sang - Zone Critique
De Feu et de Sang
Mad Max
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Trente ans que Mad Max n’était apparu sur un écran géant depuis sa création en 1979 sous le soleil crasseux d’Australie. En 2015, son créateur George Miller redonne vie à sa folle créature après une incursion dans le cinéma d’animation avec les deux opus Happy Feet. On savait pépé Miller doué dans le genre post-apocalyptique qui sent bon l’huile de vidange mais personne ne s’attendait à une telle déflagration visuelle.

Un résumé

Aux prises avec une tribu de fanatiques motorisés ne craignant pas la mort, Max Rockatansky  s’engage dans une course-poursuite sauvage en compagnie de l’Imperator Furiosa cherchant à sauver les « épouses » du chef du gang, Immortan Joe, et à retrouver sa terre natale d’où elle fut arrachée étant enfant.

Pourquoi on aime
1Parce que George Miller revient aux sources du cinéma burlesque en faisant du corps (presque muet) le catalyseur de l’action : Fury Road c’est Le Mécano de la Générale shooté à la nitro et au heavy metal.
2Parce que les véhicules ultra pimpés sont le prolongement corporel des personnages. La narration passe avant tout par les affrontements homériques des chevauchées métalliques.
3Pour l’exceptionnelle lisibilité des scènes d’action, toujours cadrées au centre de l’image.
4Parce que dans cet univers dystopique où l’eau, les armes et le pétrole sont contrôlés par trois seigneurs de guerre, les femmes sont en première ligne face aux War Boys. Le seul fait d’arme remarquable de Max se déroulant en hors-champ.
5Parce que les riffs enflammés du Doof Warrior et le rythme endiablé des hortatorēs résonnent encore dans nos oreilles.
Un extrait

Dans cette séquence de combat au corps à corps, Max, enchainé à Nux, affronte Furiosa dans un ballet impeccablement chorégraphié :

https://dai.ly/x3asz0i

Un article par Sylvain Métafiot, le 10 juillet 2024
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Je n’ai vu aucun film de Straub et Huillet mais je suis imbattable à Mario Kart.
Cinéastes de cœur : Stanley Kubrick, Eric Rohmer, Wong Kar-wai, Sergio Leone…

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