Bien éloigné des films de samouraïs pour lesquels on connaît Akira Kurosawa, L’Ange Ivre, réalisé en 1948, nous présente un Tokyo post seconde guerre mondiale gangréné par la domination des yakuzas. Bien qu’il s’agisse déjà de son septième film, c’est, selon le maître japonais, la première fois qu’il tourne sans les contraintes de la censure de l’époque. L’Ange Ivre n’a rien à envier à ses célèbres successeurs : les cadres somptueux de Kurosawa et sa gestion brillante du rythme relatent avec une certaine perfection cette bouleversante tragédie.
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S'abonnerAkira Kurosawa (1910-1998) est un réalisateur japonais reconnu pour son influence majeure sur le cinéma mondial. Sa carrière prolifique s’étend sur plusieurs décennies, marquée par des films tels que “Rashomon” (1950), qui a remporté la Palme d’Or à Cannes, et “Les Sept Samouraïs” (1954), une œuvre qui redéfinit les codes du genre. Kurosawa a exploré une variété de thèmes allant de la condition humaine à la justice sociale, établissant ainsi sa réputation de maître du cinéma japonais.
Co-rédacteur en chef de la rubrique cinéma et surtout défenseur incontesté du mal-aimé Only God Forgives. Je n’ai pas trouvé de sujet de thèse donc je me suis contenté d’un master en cinéma pour lequel j’ai étudié la fin de carrière de Lars Von Trier et son rapport agité à la mélancolie.
Cinéastes de cœur : Winding Refn, De Palma, Dreyer, Mizoguchi, Cronenberg, Friedkin …
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