Lana Del Rey, c’est la chanteuse plus américaine que l’Amérique. Bottes de cowboy, minijupe, crucifix en or autour du cou et jusque dans le décolleté, eyeliner tracé comme les routes de Californie par lesquelles des Hells Angels la promènent à dos de Harley supplément guidon frangé, un terme a même été inventé pour la définir, le « sad Hollywood-core ». Cette autrice-compositrice-interprète s’est fait connaître au début des années 2010 par ses singles « Video games » et « Born to die ». Une décennie, huit albums et deux recueils de poésie plus tard, celle dont la voix chaude et baroque est reconnaissable entre mille est résolument une icône.
Elizabeth Woolridge Grant, plus connue sous le nom de Lana Del Rey, est née en 1985 dans l’état de New-York. Après deux albums sans succès, « Videogames » arrive comme une déflagration sur la scène musicale. « Born to Die », « Blue Jeans », Summertime Sadness », « Young and beautiful », « Doin’ Time », « Did you know that there’s a tunnel under Ocean Blvd », au fur et à mesure de ses hits, sa voix baroque hante nos tympans, sa moue minaudeuse nos rétines, et chacun de ses couplets brise un peu plus nos cœurs. Amen, la messe est dite.
Après un master de recherche en littérature française du XVIIIe siècle, Manon Galinha s’oriente vers le spectacle vivant. Elle y occupe des postes en compagnie et en structure, notamment à la Villette qu’elle a rejoint en janvier 2024 en tant que chargée d’actions culturelles. En parallèle, elle développe la pratique de l’écriture. Elle a lu chez Mona et à la Régulière des textes produits lors d’ateliers avec Chloé Delaume.
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