
Jusqu’au 3 Août, le Grand Palais accueille une exposition block-buster ayant déjà réuni 1,5 million de spectateurs à travers le monde et rendant hommage à l’enfant terrible de la mode, Jean Paul Gaultier.
« L’enfant terrible »
Alors que Schiaparelli et Saint-Laurent mélangeaient à la perfection haute couture et « haute culture », Jean Paul Gaultier fait se côtoyer couture, matière noble avec street art, culture et contre culture. A l’image de sa mode qu’il veut être adoptable par tous, sans distinctions de genre, sexualité, taille, couleur de peau. Il fait passer le message au travers de créations impertinentes et rebelles, dans l’air du temps, allant jusqu’à flirter avec le punk des années 80. Ses égéries ne sont pas toutes des mannequins, revendiquant le droit à la différence, il invite aussi bien Nabilla que Conchita Wurst, des jeunes filles de 20 ans que des grand-mères à défiler sur son runway.
Le discours parait séduisant et le personnage on ne peut plus sympathique, on ne peut qu’aimer un couturier voulant faire passer un message fort de tolérance à travers une chose aussi futile qu’un vêtement, on ne peut pas non plus haïr la rébellion et la provocation qu’il distille dans chacune de ses oeuvres. Et j’applaudis le Grand Palais pour sa toute fraîche ouverture d’esprit considérant enfin que la mode est un art à part entière, alors que le