Court roman ou longue nouvelle ? Prose sublime sans aucun doute. La Promenade de Robert Walser, naïvement perdu dans un temps ancien au point d’en paraître stylistiquement désuet, frappe cette juste candeur de l’enfance qui, à jamais, se trouvera immortelle. Toute la quête formelle et artistique (qu’elle soit de l’art d’écrire ou de l’art de vivre) de Walser se retrouve dans ce texte. Avant de raisonnablement s’éteindre au cours d’une de ses promenades hivernales, un jour de Noël 1956, Robert Walser sut fasciner les plus grands noms de son temps : Robert Musil, Walter Benjamin, Franz Kafka, tous étaient impressionnés par l’humble poète suisse. Si aujourd’hui ne devait retenir qu’une seule œuvre, La Promenade serait des nôtres.
Il vous reste 80% de ce contenu à lire
Cet article est réservé aux abonnés
En ce moment profitez du premier mois à 1€ pour votre abonnement numérique
S'abonnerEt vous, qu’avez-vous pensé de cette oeuvre ? Lancez ou participez à la discussion, partagez vos réactions avec la communauté, et faite de cet espace un lieu de partage et de débat constructif !