Intelligent, très doué, plein d’humour, pourvu de relations littéraires prestigieuses, Frédéric Berthet (1954–2003) avait beaucoup d’atouts pour marquer durablement de son empreinte les lettres françaises. Il n’y a pourtant fait qu’une apparition remarquée, certes, mais trop rapide pour dépasser le statut d’écrivain prometteur. À 49 ans il met volontairement fin à ses jours. En l’espace de dix ans cet ancien normalien qui fut un temps attaché culturel au consulat général de France à New York a néanmoins laissé cinq livres, dont le premier, le recueil de nouvelles Simple journée d’été (Denoël 1986, La Table ronde, 2019) mérite d’être (re)lu – comme l’ensemble de son œuvre d’ailleurs.
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S'abonnerMaxim Gorke est maître de langue au département d’allemand à l’Université de Strasbourg. Il a rédigé une thèse sur Céline.
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